bruno-thievet-se-sent-seul
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Mardi 7 août 2012 à 14:58
Rosemonde (sonnet)
Rosemonde a les yeux qui pétillent; les yeux qui brillent
Sa bouche rouge enjouée est la fleur d'été
Cousue aux broderies de ses gestes fleuris,
Aux goûts acidulés de ses rires sucrés
Sa nature joyeuse porte une veste rose
Qui rallume les rues assoupies de Paris
Et les âmes brumeuses dont elle goûte la prose
Comm' des fraises dodues sur de la chantilly
Son prénom lui ressemble comme prédestiné
Elle trace où bon lui semble chantonnant doucement
Les couleurs du monde qui nous feront danser.
Acolyte idéale des belles échappées
Elle ne fait pas ses malles ce mois d'Août, et pourtant
Elle gambade à la ronde réinventant l'été.
Jeudi 2 août 2012 à 8:15
J'étais déjà tombé sur des photos de Brooke Shaden.
En fait, en allant sur son site, j'ai été un peu déçu de constater qu'elle avait hérité du syndrome de la
génération des 15-25 ans, qui consiste à beaucoup miser sur la posture, la convulsion et l'artifice.
(j'ai en effet été jeter un coup d'oeil sur l'âge de la photographe et je n'ai pas vraiment été surpris !)
Les jeunes générations qui sont nées avec l'avènement du net ont hérité d'une obsession du paraitre qui leur a
fait développer un souci de l'image-choc en dépit de son réel pouvoir d'évocation.
Par exemple, lorsque Lynch se laisse entrainer par ses idées obsessionnelles, ont sent -c'est palpable- que ce qu'il
présente à l'image est réellement hanté.
Là, les protagonistes ont quelque chose de désincarné et le fait que les photos soient excessivement retouchées
retranche, il me semble, l'impact auxquelles elles auraient pu prétendre..
Le côté sur-esthétisé de la photo contemporaine vire souvent au maniérisme et on flirte parfois avec la vacuité.
Beaucoup d'artiste partent en quête de concepts pour justifier une oeuvre plutôt que de d'être habités par un
réel souffle, un véritable univers, un vrai discours.
De plus en plus de festivals, comme celui de Arles souffrent dernièrement de se laisser gangréner par cette tendance.
Objectivement, on est rarement ébloui par l'art contemporain qui néanmoins, indirectement, parle mieux qu'aucun
sociologue ne le ferait, de la société dans laquelle nous vivons actuellement...